9-23 février 2002: Corse

 

Le groupe de Montbéliard que je pensait accompagner sur la haute route à ski entre Vizzavone et Haut Asco renonçant à partir faute de neige en suffisance , j'ai choisi de persister seul en visant une découverte de l'ile plus touristico-botanique, sans toutefois renoncer à chausser les skis.

En fait sur 15 jours de voyage, mon bilan s'établit finalement en:

2 jours de trajet
3 jours de courses à ski (Mont Renoso, Mont Incudine, Capu a u Tozzu)
4 randonnées ou courses d'alpinisme en crampons (vers Uomo de Cagne, Lac de Melo et de Capitello, Tentative Cinto, Capu Borba)
6 journées de liaison avec découverte botanique du littoral (La parata, secteur de Bonifacio, cote est vers Porto Vecchio, étang de Diane, désert des Agriates vers Saint Florent, étang de Biguglia...)

Comme le montre la carte ci contre j'ai fait un large premier tour de Corse qui m'a fait parcourir ce pays et m'a donné l'envie d'y revenir. L'avantage du mois de février est que les plages superbes sont presque désertes; l'inconvénient est que l'eau est froide quand mème.

J'ai fait un peu de ski malgré tout sur une bonne neige de printemps.

J'ai vu peu de plantes car février est une période trop précoce. Les espèces exotiques Aloes et mimosas avaient bien démarré mais pour la flore locale, si les asphodèles commencaient de fleurir sur le littoral, les Cistus villosus étaient, à part 2 exceptions, en bouton. Toutefois, rien que la découverte de plantes banales pour la région mais endémiques comme Crocus corsicus ou Helleborus corsicus, était intéressante pour moi.

Il me faudra revenir pour les orchidées décrites par Marcel Bournérias dans son "guide naturaliste des cotes de Corse" !

Un 2e voyage sera nécessaire aussi pour mieux découvrir la faune, j'ai vu quelques oiseaux marins près d'Ajaccio et sur les étangs; et aperçu un moufflon sans le photographier en me promenant vers haut Asco.

mon périple corse!

J'ai pu chausser les skis mais en sélectionnant des points de départ assez élevés car il n'y avait pratiquement pas de neige sous 1600m d'altitude comme le montre cette vue du Niolo prise du GR20 au dessus du col de Vergio; Seuls les sommets, de la Paglia orbe au Cinto sont enneigés.

autoportrait à la Serra San Thomaghiu

 

Coucher de soleil à Ajaccio Pourtant en arrivant à Ajaccio au coucher du soleil, les montagnes corses m'étaient apparues enneigées.

Mais en passant au col de Vizzavone, j'ai vite vu le manque de neige et je suis allé au mont Renoso dont le départ près d'une petite station de ski est à plus de 1600m et dont le panorama du sommet à 2352m permet de découvrir presque toute la Corse. (cliquez sur l'image)

panorama; cliquez pour une plus grande image à 360°

J'y ai rencontré Marco et Laurent qui ont monté leur surf au sommet et m'ont montré une bonne variante de descente. photo réalisée par Marco
photo réalisée par Marco A départ assez pentu mais en bonne neige transformée.

Le lendemain, un peu plus au sud, j'ai fait l'ascension à ski du mont Incudine (2134m). La fin de mon itinéraire apparait ici vu de la punta di tozzarella (1749m)Cliquez pour un panorama à 360°

Pour toucher la croix du sommet et essayer de contempler la méditerranée vers l'est, j'ai du grimper à 4 pattes tellement le vent était violent!Du sommet de l'Incudine

 

Je suis allé ensuite me promener près du col de Bavella ou le coup d'oeil est superbe vers l'est .

à Bavella

Comme vers l'ouest...col de Bavella

Plus tard, je suis revenu vers les montagnes d'abord dans la vallée de la Restonica.
Il n'y avait pas assez de neige pour skier au départ. Mais arrivé au lac de Mello, j'ai trouvé des traces de skieurs et au lac de Capitello le paysage était bien enneigé devant la chaine du monte Rotondo.

panorama du lac de Capitello

Puis dans le Niolo, j'ai rechaussé les skis au dessus du col de Vergio pour 500m de dénivellé. Paglia orbe, Cinto...

et j'ai fait une tentative au Cinto qui s'est terminée au Capu Borba avec un vent à décorner les boeufs...

A l'ouest du désert des Agriates, l'embouchure de l'Ostriconi

Au nord de l'ile, l'embouchure de l'Ostriconi est aussi un beau site. Le découvrant en venant des sommets glacés et ventés, je n'ai pu que m'exclamer: Thalassa!

J'ai terminé le séjour par une très belle journée entre Saint Florent et Bastia. Du relais dominant le col de Teghime, on voit le ferry "Napoléon Bonaparte" qui m'attendait à quai à Bastia. Bastia depuis les hauteurs du cap corse

Repèrez l'ile d'Elbe au loin.

Il venait de neiger sur les montagnes corses qui contrastaient avec la mer du golfe de saint Florent coté ouest.

Coté est, l'étang de Biguglia est bien visible.

sommet Le lendemain matin, le voyage se termine ; De Marseille, il ne reste qu'à remonter la vallée du Rhone...

 

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