16 et 17 décembre 2006

Vallon de Combeau

première sortie avec le CAF Privas autour de l'usage du GPS

Devant le gite, le groupe au départ sous un ciel gris...

une éclaircie entre 2 couches de nuages à l'arrivée sur le plateau

la croix du Lautaret n'est qu'à 10m de son positionnement GPS à partir de la carte!

Le pas du gris et le passage direct du refuge au plateau du sud Vercors

La route suivie sur le plateau et notre trace de descente sur mon organiseur GPS Médion.
La journée m'a aussi permis de tester avec le logiciel pocket explorer cet appareil que j'avais pour l'instant plutot utilisé comme GPS de voiture avec le logiciel Médion fourni. Il a fonctionné sous le crachin . J'ai du cesser l'enregistrement continu de la trace le 2e jour pour conserver un peu d'énergie dans la batterie lithium jusqu'au bout. Le plus de ce type d'appareil GPS est la visualisation du fond de carte. C'est agréable mais cela pose problème dans une ambiance lumineuse ou l'écran est peu lisible. Un menu permet de pousser cette luminosité au dépends de la longévité de la batterie mais ce n'est pas suffisant. Peut être gagnerais je un peu de contraste en enlevant le plastique autocollant de protection mis sur l'écran. De toute façon une carte est utile en complément pour avoir une vision globale de la région. On peut utiliser l'appareil comme un GPS traditionnel en mode boussole de navigation. Il n'y a alors pas de gain d'usage. Par contre, en mode saisie de route, il facilite beaucoup les choses en évitant la fastidieuse conversion des mesures depuis la grille de la carte et la saisie par appuis successifs de touches! C'est aussi facile de travailler avec le stylet sur écran tactile que d'utiliser la souris sur un microordinateur.

J'ai testé en parallèle avec les collègues un GPS classique emprunté par la section spécialement. C'était un appareil Magellan sporttrakcolor.
Il s'est avèré plus agréable que les etrex testés avec le caf Montbéliard (écran plus lisible , mais encombrement plus important).
La consommation de piles est toujours aussi importante (voir plus avec l'écran couleur!) il faut compter un jeu par jour d'utilisation continue!
La précision est bonne quoique n'atteignant toujours pas celle affichée par les afficionados du GPS; C'est toujours de l'ordre d'une dizaine de mètres, que ce soit lié à la mesure sur la carte (retrouver la croix du Lautaret ou la fontaine Colombette choisis sur la carte avec un règlet gradué au milimètre) ou à la réception des satellites (retour au gite pointé le matin aux satellites). C'est suffisant pour retrouver un refuge; par contre , je ne laisserais pas un dépot sous la neige à retrouver au GPS sans un repère visuel caractéristique.
L'ombrage des pins n'a pas semblé perturber beaucoup la réception.
Nous n'avons jamais été également dans un endroit très encaissé limitant le nombre de satellites reçus.
L'écran couleur compas utilisé pour le suivi d'une route est très confortable et réactif.
La bascule automatique d'un point à l'autre en fonctionnement "suivi d'une route" est pratique car elle évite toute manipulation du GPS que l'on peut tenir en main avec une mouffle par temps froid. (toutefois, on pourrait souhaiter une sorte de support d'épaule articulé libèrant la main et permettant de voir l'écran en permanence). Cette bascule a été critiquée par certains car elle risque de conduire à des trajets éloignés de la route idéale et de faire passer dans des zones dangereuses. Je pense que c'est à l'utilisateur de savoir en permanence dans quelle mesure il peut s'écarter de la route prévue et quand il doit passer impérativement par un point. Cela implique comme en orientation classique, une lecture de carte préalable à la course avec mentalisation du relief, des zones critiques et du trajet prévu. Comme lorsque l'on prévoit de s'orienter à la boussole, le choix des points de passages, des repères de pente et des segments à l'azimut est important, au GPS l'entrée de points de route dans l'appareil doit s'accompagner d'une réflexion . (L'usage d'une route GPS récupèrée d'un autre utilisateur doit étre étudiée sur la carte comme la lecture d'un topo doit s'accompagner de sa compréhension et de sa critique sur la carte). Sur le terrain, il ne faut surtout pas se fier au gps aveuglement mais suivre comme en orientation classique l'adéquation des indices de terrains avec les informations de la carte.
Au demeurant, le gps est un outil supplémentaire très pratique. La position donnée en continu et la souplesse du cap recalculé en permanence et permettant de s'adapter au terrain est très confortable en cas de mauvais temps. Son usage est en passe de se généraliser. Attention à ne pas oublier la lecture classique de cartes permettant de faire à vue un itinéraire par beau temps et de ne pas être pris totalement au dépourvu en cas de mauvais temps et de GPS en panne faisant revenir à l'usage de l'altimètre et de la boussole!!

Daniel Nardin

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