Le plateau de Bure
10 février 2008


Partis de Privas à 17h la veille dans la voiture de Sébastien, nous avons bivouaqué sur la place de départ avec juste la compagnie d'un camping car (au groupe électrogène pas trop bruyant et seulement en début de nuit). J'ai été réveillé par l'arrivée de la voiture d'un randonneur à 7h15 mais nous n'avons démarré qu'à 9h.

Au lever du soleil sur le parking du téléphérique du plateau de Bure..

La basse combe Ratier (itinéraire IGN) se situe à l'aplomb sur l'image de l'angle droit du toit ensoleillé.

Le topo Cabau fait passer par la combe de la corne, plus à droite sur la photo, et ou se situe le pilone du téléphérique.

Nous avons d'abord remonté la base de la combe de la corne sous le cable du téléphérique jusqu'au pilone vers 1700m avant de traverser vers l'est pour rejoindre l'itinéraire IGN et l'entrée de la combe Ratier..

La neige est restée poudreuse dans ces bas de combe et, peu touchée par le soleil, le restera jusqu'à notre descente après 15h.

Nous rejoignons une bonne trace avec un soleil agréable sur ce versant à l'est.

La combe Ratier exposée au nord, est plus froide!

Après un replat vers 2040m, nous découvrons la partie haute de la combe dont l'accès est défendu par une petite barre rocheuse...

Ce passage raide (le dessus des rochers en milieu d'image) va nous contraindre à déchausser les skis à la montée. Je le ferai aussi pour la sortie de la combe.

 

En sortie de combe, je me demandais qu'est ce qui avait pu rouler la neige en boules sur la crète!!

Tout simplement les dammeuses qui dégagent les antennes du radiotélescope pour leur permettre de s'orienter à tout moment vers un point quelconque du ciel...

Du plateau, le panorama vers l'est est superbe mais je connais encore mal sous cet angle ces sommmets des Alpes du sud...

Nous avons traversé le plateau en direction du Pic.

Nous y avons repèré un groupe de 3 lagopèdes qui nous a distrait un moment (au milieu en bas de l'image).

De son coté, Sébastien a contemplé les traces de skieurs sur la face ouest de la tète de Claudel!

.Repèrés, les lagopèdes se sont contentés de fuir à pied alors que nous passions à une douzaine de mètres d'eux.

Nous nous sommes arrètés avant la redescente au dessus de la combe d'Aurouze .


Le plateau était déneigé par place, il aurait fallu déchausser pour descendre avant de remonter la dernière pente.

Il était 13h et Sébastien, qui n'avait pas envie d'aller au sommet, a dit qu'il craignait les bouchons après 16h au retour et a demandé de faire demi tour.

Avais t il un rencart le dimanche soir?


Dommage, le temps était superbe et l'évolution de la neige ne posait pas de problème en ce jour de février dans une combe au nord est...

Je me suis dit que je reviendrai pour le sommet un jour, soit en juin pour découvrir la flore d'altitude du plateau, soit en septembre pour une randonnée automnale.


J'ai pris le temps de quelques photos; nous avons grignoté vers l'observatoire avant de commencer la descente vers 14h15.

Le début avec les passages raides et en neige un peu croutée n'était pas trop agréable;

par contre la 2e partie de la combe en bonne poudreuse était aussi payante pour le ski.

 

Après un dernier coup d'oeil sur l'Obiou et la station de super Dévoluy, nous regagnons la voiture dans les temps imposés à 15h30!
Départ à 15h45; la circulation du col du Festre vers 16h était fluide. A 19h, j'étais chez moi à Privas...

Ce fut une superbe journée ensoleillée et l'avantage de ne pas avoir poussé jusqu'au sommet, était d'être en pleine forme le lundi!!
J'aurais préféré quelques courbatures et le souvenir du sommet! !

D.N.

photos D.Nardin et Sébastien Dufour

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